\n\t![\"\"](\"https:\/\/acorncanada.org\/wp-content\/uploads\/2018\/10\/https__images.radio-canada.ca_q_autow_960_v1_ici-info_16x9_marche-manifestation-acorn-logement-abordable-toronto.jpeg\")
\u00c0 l’approche des \u00e9lections, de nombreux r\u00e9sidents demandent \u00e0 la Ville de Toronto de prendre le contr\u00f4le de plusieurs terrains inhabit\u00e9s de la rue Sherbourne pour en faire des logements abordables.<\/div>\n
\u00c0 l’approche des \u00e9lections, de nombreux r\u00e9sidents demandent \u00e0 la Ville de Toronto de prendre le contr\u00f4le de plusieurs terrains inhabit\u00e9s de la rue Sherbourne pour en faire des logements abordables.<\/div>\n\n\t <\/div>\n
\n\tSelon la Coalition ontarienne contre la pauvret\u00e9 (OCAP), l’expropriation d’immeubles inutilis\u00e9s pourrait aider \u00e0 r\u00e9soudre la p\u00e9nurie de logements \u00e0 Toronto.<\/div>\n
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\n\t<< La Ville devrait s’approprier tous les terrains non utilis\u00e9s et construire des logements sociaux >> , dit Yogi Acharya, un organisateur la Coalition ontarienne contre la pauvret\u00e9 qui demande l’expropriation du 214-230 rue Sherbourne.<\/div>\n
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\n\tDes dizaines de r\u00e9sidents et de membres de la Coalition ontarienne contre la pauvret\u00e9 se sont mobilis\u00e9s jeudi apr\u00e8s-midi pour tenter d’influencer les candidats \u00e0 la mairie.<\/div>\n
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\n\t\tEn avril, le maire sortant John Tory, qui est candidat \u00e0 sa propre succession, a affirm\u00e9 qu’il fallait << s’attaquer d’urgence >> au probl\u00e8me. Il sugg\u00e8re de construire 40 000 logements au cours des 12 prochaines ann\u00e9es.<\/div>\n
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\n\t\tSon adversaire, Jennifer Keesmaat va plus loin et propose de construire 100 000 logements abordables en 10 ans.<\/div>\n
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\n\t\tSaron Gebresellassi, aussi candidate \u00e0 la mairie de Toronto, consid\u00e8re que la p\u00e9nurie de logements \u00e0 Toronto est une crise et compte d\u00e9clarer l’\u00e9tat d’urgence si elle est \u00e9lue.<\/div>\n
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\n\t\t\tLes listes d\u2019attente pour les logements subventionn\u00e9s ne cessent de s’allonger avec plus de 96 000 m\u00e9nages actuellement en attente, selon les derniers chiffres publi\u00e9s par la Ville de Toronto alors que les loyers ne cessent d’augmenter.<\/div>\n
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\n\t\t\tDepuis 2009, l’objectif de la municipalit\u00e9 est d’approuver 1000 logements abordables par an, mais il n’a \u00e9t\u00e9 atteint pour la premi\u00e8re fois que l’an dernier.<\/div>\n
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\n\t\t\tDes r\u00e9sidents frustr\u00e9s<\/strong><\/div>\n
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\n\t\t\tUne vingtaine de manifestants se sont aussi mobilis\u00e9s dans le nord-ouest de Toronto samedi pour demander \u00e0 ce que tous les nouveaux projets immobiliers de la Ville Reine incluent des logements abordables.<\/div>\n
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\n\t\t\t<< Il n’y a pas de possibilit\u00e9 pour que les gens puissent r\u00eaver de poss\u00e9der une maison >> , dit le d\u00e9put\u00e9 provincial n\u00e9o-d\u00e9mocrate de la circonscription de York-South Weston, Faisal Hassan.<\/div>\n
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\n\t\t\t\tL’Association des organisations communautaires pour une r\u00e9forme maintenant (ACORN) qui a organis\u00e9 la marche, demande que 30 % des logements des nouveaux projets immobiliers soient des logements abordables avec un loyer \u00e9quivalant \u00e0 30 % du revenu du locataire.<\/div>\n
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\n\t\t\t\t<< Nous croyons que la v\u00e9ritable d\u00e9finition de l’accessibilit\u00e9 \u00e0 un logement abordable doit \u00eatre fond\u00e9e sur le revenu m\u00e9dian des diff\u00e9rentes zones r\u00e9sidentielles respectives et non le prix du loyer moyen selon le march\u00e9 >> , \u00e9crit ACORN dans une lettre adress\u00e9e au PDG du promoteur immobilier Rockport Group, Jack Winberg.<\/div>\n
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\n\t\t\t\t\tSelon les membres de l’organisation, la hausse du prix des logements pousse les r\u00e9sidents \u00e0 quitter la ville.<\/div>\n
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\n\t\t\t\t\t<< C’est vraiment d\u00e9solant. J’ai perdu des amis qui sont partis \u00e0 Kitchener-Waterloo et Hamilton parce que vivre \u00e0 Toronto n’\u00e9tait plus r\u00e9aliste >> , dit une r\u00e9sidente du nord-ouest de Toronto et membre b\u00e9n\u00e9vole d’ACORN, Ebony Menzies.<\/div>\n
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\n\t\t\t\t\t<< Pour les gens comme moi, je suis sur l’assistance sociale et je suis m\u00e8re monoparentale de deux enfants, ce n’est pas viable >> , ajoute-t-elle.<\/div>\n
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\n\t\t\t\t\tSelon Ebony Menzies, les salaires ne suivent pas non plus la tendance du march\u00e9 immobilier torontois.<\/div>\n
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\n\t\t\t\t\t<< Si nous ne pouvons pas nous permettre de vivre ici comment pouvons-nous travailler ici, comment pouvons-nous \u00e9tudier ici, comment la prochaine g\u00e9n\u00e9ration pourra-t-elle vivre ici si nous devons partir? >> demande-t-elle.<\/div>\n